Des humbles et des puissants, Vincent Lindon a décidé de ne pas seulement les jouer. Après avoir testé à plusieurs reprises, au cours d’interview, sa capacité à se mêler des choses de la cité, il a franchi le pas mercredi 6 mai en publiant un long texte engagé sur Médiapart, relayé par le Huffington Post. Le texte d’un homme en colère : « Comment ce pays si riche, la France, sixième économie du monde, a-t-il pu désosser ses hôpitaux jusqu’à devoir, pour éviter l’engorgement des services de réanimation, se résigner à se voir acculé à cette seule solution, utile certes, mais moyenâgeuse, le confinement ? », demande-t-il.
Emmanuel Macron, avec son son goût “pour la pompe et les rites de la monarchie” est dans la ligne de mire. Vincent Lindon ne mâche pas ses mots. Il a choisi de prendre la parole pour pour l’hôpital public et confirme avoir échangé avec des médecins, des économistes.
Si l’on peut ne pas être en accord avec toutes les propositions émises dans cette déclaration, qui n’engage que son narrateur, elle a le mérite de poser les traits de la classe politique actuelle et ceux / celles qui la dirige :
les 4 I
- Insincère ou l’ Hypocrisie, en communication de crise,
- Incompétence, dans l’approche et la résolution des problèmes,
- Imprévision en matière de santé dans l’évaluation des risques,
enfin le pire
- Inclairvoyance aux alertes exprimées durant de longs mois sur la précarité de notre système de santé.