Les gestes qui tuent en entretien d’embauche

Quelles sont les attitudes à proscrire en entretien d’embauche ? Si vous n’avez pas les 5 caractéristiques ci-dessous, c’est bon, vous pouvez postuler sans craindre de nourrir les discussions des recruteurs à la machine à café.

1) Les mains moites ou molles

Nous sommes d’accords, la poignée de main ne fait pas le candidat. Mais quand même, c’est un petit geste important et nombreux sont ceux qui se sont posés des questions à son sujet. Mieux veut d’abord éviter d’avoir les mains moites ou la poigne molle, comme de broyer les doigts du recruteur. En pratique, il faut laisser l’initiative de la poignée de main au recruteur, le regarder (puisque vous lui portez attention) et lui sourire (puisque que vous êtes poli et content d’être là). Si l’étape n’est évidemment pas disqualifiante, il convient d’éviter absolument d’entrer dans la sphère privé du recruteur, en s’approchant très près de lui ou en posant une main sur leur épaule. Si, si, ça arrive.

2) L’habitude de vous affaler sur votre chaise

« Etre avachi sur son siège. J’interprète cette attitude comme celle d’un candidat ayant potentiellement mal dormi, qui s’apprête à passer une mauvaise journée, qui n’est pas dans de bonnes dispositions, qui manque de dynamisme. Bref, tout ce qui ne correspond pas aux attentes d’un recruteur… surtout en entretien d’embauche ». La meilleure posture ? « Posez les deux pieds au sol sans croiser les jambes. Le message que votre corps envoie est clair : j’ai les deux pieds (et donc la tête) dans la réalité, je sais comment me présenter… ».

3) Le regard fuyant ou les mains dissimulées

Pas la peine de darder les yeux sur le recruteur sans discontinuer – ce qui pourrait aussi le mettre mal à l’aise… -. Contentez-vous de ne pas « fuir » ostensiblement son regard. Par exemple, lors de la poignée de main mais aussi lors des réponses fournies au recruteur (qui pourrait en déduire que votre réponse n’est pas assurée ou franche).

4) Le manque de naturel ou la flagornerie

L’une des erreurs régulièrement commises, à cause du tract, c’est de fausser son naturel. Or les recruteurs ont en général horreur de ceux qui en rajoutent dans la gestuelle et l’expression du visage, dans le but de se survendre. Dans le même esprit, le recruteur n’aime pas qu’on le flatte (du moins quand ça se voit trop). La technique plus ou moins consciente du « hochage de tête systématique » en réponse à chacun de ses propos, ça ne prend pas non plus.

Une attitude construite ou forcée est visible et, en règle générale, mal perçue. Heureusement, la plupart des candidats se contentent de hocher naturellement la tête, de cligner des paupières ou d’acquiescer verbalement, pour montrer que les propos de leurs interlocuteurs sont bien compris.

5 – Les bras ballants

Sans virer à la commedia dell’arte, lorsque vous prenez la parole, vos mains doivent rester mobiles. Moins on bouge les mains, moins on est spontané, plus on est dans le contrôle : avoir les mains mobiles traduit un certain bien-être dans la communication. Cependant, petit conseil, mieux vaut vous mettre au niveau du recruteur : s’il n’a pas le geste très haut, ne « dépassez » pas sa gestuelle. Il pourrait s’en trouver déstabilisé voire déprécié.

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