Entretien d’embauche : pourquoi les candidats se plantent.

Inexpérience, mauvaise connaissance des attentes des recruteurs, stress ou manque de préparation,… il y a de nombreuses raisons qui conduisent les candidats à adopter la mauvaise stratégie lors d’un entretien d’embauche. Tour d’horizon de ces attitudes si courantes qui ruinent une candidature.

Ils monopoliser la parole

Cela peut vous paraître étonnant, mais face à un recruteur, on a plus de chance de marquer des points en écoutant qu’en essayant de se vendre à tout prix. D’autant que les candidats adeptes des « moi je, moi je » ont tendance à irriter les recruteurs.

Pour ne pas prendre la porte trop rapidement, essayez également, d’être humble. « Il faut s’efforcer de rester ouvert, en évitant absolument de débiner les autres candidats, ce qui a tendance à agacer les recruteurs », explique Eveline Forlot, coach au sein de la société Osez la réussite.

Évitez aussi de vous attribuer systématiquement les lauriers de vos réussites. Lorsqu’une entreprise ou l’un de ses services performe, c’est rarement le fait d’une seule personne mais plutôt celui d’une équipe entière. Vous pouvez, certes, insister sur vos réalisations, en vous gardant d’être prétentieux. En particulier si vous êtes jeune diplômé.

Ils posent trop de questions

Poser des questions en entretien pourra, certes, vous permettre de démontrer votre motivation et votre pertinence. Mais attention à ne pas abuser de cette stratégie. « Ce qui fait le poison, c’est la dose. Une qualité peut facilement devenir un défaut par excès », résume un DRH, qui n’aime pas être bombardée de questions malvenues.

Pour ne pas vous griller auprès des recruteurs, évitez d’être trop insistant oude demander, dès le premier entretien, des détails sur le quotidien de l’entreprise ou celui de ses salariés. Pour se positionner, un candidat n’a pas besoin de savoir d’emblée quelle sera la marque de son futur téléphone portable ou au bout de combien de temps il pourra poser ses vacances.

Ils affichent une assurance sans faille

Avoir confiance en soi, c’est la base d’un entretien réussi. Mais face à un candidat démesurément sûr de lui, qui se comporte en terrain conquis, « on s’interroge forcément sur sa capacité à s’adapter aux équipes de travail et sur sa faculté à se remettre en question ».

Un candidat arrogant rendra en effet plus délicate la phase d’intégration au sein de l’entreprise. « Les premiers jours en poste, il faut avoir une posture d’apprenant. Si l’on est convaincu que l’on sait tout, c’est beaucoup plus compliqué », poursuit-elle. Sans forcément faire profil bas, elle conseille d’être plutôt en position d’écoute et d’être attentif aux réactions de son interlocuteur durant l’entretien de recrutement.

Ils manquent de concentration

Les candidats qui répondent à côté de la plaque, qui perdent le fil de la discussion ou qui donnent l’impression d’être absent n’ont pas vraiment la cote auprès des recruteurs. Avec à ce type d’interlocuteur, les professionnels des RH se demanderont en effet si celui-ci parviendra à s’intégrer à l’entreprise sans agacer son manager ou son N+1. Ou, pire, si son étourderie et son manque de rigueur ne lui feront pas commettre des bourdes comme oublier un document strictement confidentiel sur le coin d’une table de restaurant…

Cacher ses travers ou jouer la carte de la franchise ?« Ce qui intéresse le recruteur, ce n’est pas le défaut en lui-même mais la manière dont le candidat le justifie. Cela montre au moins qu’il en a conscience ».

Un conseil : ne pas dissimuler ses traits de caractère en entretien mais plutôt de rassurer le recruteur en les minimisant. « C’est difficile de nier sa personnalité sur la durée. Il vaut mieux composer avec ce que l’on est réellement tout en essayant de s’adapter à son environnement professionnel ».

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