Autorisée en 1999, la substitution est la possibilité pour un pharmacien de remplacer, avec l’accord du patient, un médicament prescrit par un médicament appartenant au même groupe générique. Les pharmaciens jouent en majorité le jeu de la substitution, avec les encouragements des pouvoirs publics. Ils doivent tenir compte des excipients lors de la substitution. En effet, en cas d’effets indésirables lié à la présence d’un excipient à effet notoire, leur responsabilité pourrait être engagée. Les médecins peuvent toutefois s’opposer à la substitution en portant la mention « non substituable », sur leur ordonnance. Le pharmacien peut substituer un générique à un médicament d’origine prescrit, mais aussi deux génériques entre eux, voire délivrer le médicament d’origine alors que l’ordonnance mentionne un médicament générique. Toutefois, le médicament délivré ne doit pas être plus cher que la spécialité générique la plus chère du groupe. Quatre conseils pour bien acheter un générique
Comment le pharmacien choisit-il un générique ? Parmi tous les médicaments génériques disponibles au sein d’un même groupe générique, comment le pharmacien choisit-il celui qu’il propose ? En pratique, les pharmaciens ne stockent, pour chaque groupe générique, qu’un nombre limité de médicaments génériques, en général deux ou trois. Ses critères de choix pour constituer son stock sont multiples : prix, aspect, taille, présentation, goût du médicament, couleur et forme de l’emballage, liens commerciaux avec tel ou tel fournisseur, etc. A lui d’adapter ensuite son choix aux attentes et aux souhaits de ses clients. Tous devraient en tout cas respecter une règle simple, notamment pour les traitements de longue durée et ceux destinés aux personnes âgées : délivrer toujours le même générique afin de faciliter l’identification et le bon usage du médicament par le patient. Peut-on être pénalisé pour avoir refusé un générique ? Chacun peut refuser la délivrance d’un médicament générique et exiger celle du médicament de marque qui lui est prescrit. Mais depuis juin 2012, le patient doit dans ce cas faire l’avance des frais et ensuite envoyer à sa caisse d’Assurance maladie la feuille de soins papier avec les vignettes pour se faire rembourser. Certaines substances (lévothyroxine, buprénorphine, mycophénolate mofetil et antiépileptiques) dont le remplacement doit être fait avec prudence ne sont pas concernées par cette règle. Ces nouvelles mesures visent à renforcer l’utilisation des médicaments génériques, moins coûteux que les médicaments de marque. Pour en savoir plus : tiers payant et génériques. |
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