Dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 octobre aura lieu le passage à l’heure d’hiver. A 3 heures du matin, il faudra retirer 60 minutes. Il sera donc 2 heures. Un changement qui permettra à chacun de « gagner » une heure de sommeil, mais qui peut également provoquer des dérèglements de notre biorythme.
Malgré la perspective sympathique de dormir une heure de plus et de réaliser des économies d’énergie, la plupart des spécialistes du sommeil pointent du doigt le passage à l’heure d’hiver, qui a lieu chaque année en octobre. Selon eux, ce décalage horaire perturberait le rythme biologique, et en particulier celui des plus fragiles, comme les enfants et les personnes âgées. La perturbation du rythme biologique est néfaste pour la santé. Elle est à l’origine bien évidemment de troubles du sommeil, mais elle impacte également l’appétit, la capacité de travail et de concentration et l’humeur. Toutefois, le passage à l’heure d’hiver serait moins néfaste en termes de troubles du sommeil que le passage à l’heure d’été, où la nuit est amputée d’une heure.
Voici quelques conseils pour bien appréhender le passage à l’heure d’hiver.
Changer toutes les horloges la veille
Les personnes sujettes au stress peuvent se sentir angoissées par la possibilité d’oublier de changer l’heure, et notamment par le fait de devoir régler l’heure de tous leurs équipements électroniques. Si le matériel high tech (ordinateur, télévision, smartphone) se met à l’heure en général tout seul, il peut être rassurant pour certains de tout régler à l’avance. Régler l’heure la veille présente aussi l’avantage d’habituer l’organisme au changement d’heure avant même qu’il ne survienne.
Se coucher plus tard
Un bon conseil pratique pour les « couche-tôt » est de s’endormir une heure plus tard le samedi soir. Ainsi, avec le même nombre d’heures de sommeil, ils se réveilleront à une heure considérée comme habituelle.
Ne pas faire la grasse matinée dimanche
Dans la même idée, il est conseillé de ne pas faire de grasse matinée le dimanche. Si vous dormez trop, vous n’arriverez pas à vous endormir le dimanche soir. Il est idéal également de s’exposer dès le réveil à la lumière du jour.
Que faire en cas de dérèglement ?
Certaines personnes éprouvent une forte fatigue après un changement d’heure, voire une sensation de malaise ou de mal-être. Il faut alors se reposer au maximum, et surtout se forcer à adopter un rythme de vie (travail, repas, heures de coucher et de réveil) correspondant à la nouvelle heure. Les symptômes disparaîtront en quelques jours, voire quelques semaines au maximum.
Et, après, …
une heure de sommeil en plus certes, mais aussi un ensoleillement moindre !
Parmi ceux qui n’ont pas la chance de travailler en extérieur, certains vont devoir dire adieu aux rayons du soleil.
La lumière naturelle est importante pour notre organisme : sommeil, vitalité, mémoire… Et sans elle, on le sait, le moral a tendance à fléchir. Comment faire pour contrer cette déprime saisonnière ? Voici quelques conseils pour faire le plein de lumière.
Le mieux, c’est de déjeuner à l’extérieur. Pour les plus frileux, ne craignez rien, les terrasses sont souvent chauffées.
Boostez votre sérotonine. C’est l’hormone à cajoler si vous manquez d’énergie. La sérotonine régule l’humeur, celle-là même qui peut pâtir de la grisaille ambiante et du manque de lumière. De nombreuses méthodes naturelles existent pour augmenter cette hormone. Une alimentation adaptée en fait partie. Mettez-vous donc en quête de vitamine B6. On la trouve essentiellement dans les poissons gras (maquereau, saumon, thon), les abats (foies), les volailles, les viandes et les pommes de terre.
La luminothérapie. C’est définitivement votre alliée si vous vivez dans une grotte. Depuis quelques années, des appareils de luminothérapie – une méthode pour soigner grâce aux bienfaits de la lumière – ont fait leur apparition dans les magasins. Le principe ? S’exposer quotidiennement à une lumière artificielle blanche, dite « à large spectre », imitant celle du soleil. Plusieurs études démontrent des effets très bénéfiques sur le moral.
Partez en vacances ! Si les solutions mentionnées plus haut ne sont pas parvenues à vous sortir de votre coup de blues saisonnier, si vous connaissez le luxe d’un planning modulable et si votre compte en banque vous le permet, mettez les voiles ! Le soleil, il est forcément quelque part. En France ou à l’étranger, trouvez-le, profitez-en quelques jours et revenez-nous en pleine santé !