Inondations. Le tout-béton mis en accusation
L’heure en est encore à panser les plaies et chiffrer les dégâts, les questions continuent d’affluer concernant les raisons d’une telle catastrophe. La soudaineté et la violence des pluies, des orages expliquent, en partie, l’ampleur des inondations.
Mais l’extension de l’urbanisation dans les régions touchées et l’architecture des villes restent la cible de ceux qui refusent de se laisser convaincre de la fatalité du drame. Et qui s’interrogent sur la façon de prévenir ce type d’événement, dont les climatologues promettent la multiplication sous le coup des bouleversements climatiques.
Il faut tirer les leçons de ces catastrophes climatiques à répétition , en matière d’urbanisation, de bétonnage et de spéculation foncière, comme en matière de lutte contre le réchauffement climatique .
Il faut « renaturer » les villes. Nous vivons en partie la conséquence d’une urbanisation qui a imperméabilisé les sols et favorise le fait que l’eau ne soit pas absorbée .
Transformer l’urbanisation pour prévenir les inondations ? La question ne se pose plus à la suite de ces dramatiques incidents en termes de constructibilité, les ruissellements que le bétonnage engendre comptent aussi au nombre des difficultés – mal traitées – auxquelles se frottent les villes. « Alors que le terme d’inondation est souvent associé à un débordement de cours d’eau ou à une submersion marine, le ruissellement pluvial (…) souffre d’un manque de connaissance et de maîtrise du phénomène », rappelait, en janvier 2016, le Centre européen de prévention du risque d’inondation (Cepri).
Télécharger ici le guide de sensibilisation édité par le CEPRI : guide ruissellement
Alors que les inondations arrivent en tête des risques naturels en France, les autorités devraient prendre conscience du fait que l’imperméabilisation des sols accroît la vulnérabilité des villes.
Aucun texte réglementaire en la matière, pas plus que la moindre mise en place du plan d’adaptation aux changements climatiques lancé, en 2011, par Nathalie Kosciusko-Morizet.
Et à Montmorency :
Un conseil que l’exécutif qui gère la ville de Montmorency devrait prendre en compte devant cette urbanisation effrénée qui abandonne la ville aux mains des agences immobilières et des promoteurs.
Montmorency : le jeu de Monopoly des promoteurs.
La population s’aperçoit de la dégradation de son environnement et sans aller très loin, simplement par comparaison aux communes avoisinantes.
Peut être prendre conseil auprès de certains tribuns (plus éclairés que nos gestionnaires), dont un déclare dans un tweet « Il est temps de mettre un terme à l’urbanisation sans fin qui imperméabilise les sols et cause les inondations » @JLMelenchon #.
Mesdames et Messieurs, qui gérez notre ville, ouvrez les yeux et cessez de jouer cette politique du » ça va mieux » ( tiens cela rappelle quelque chose !), écoutez la population, et répondez à ses préoccupations.
Et surtout respecter vos promesses de campagne électorale en 2014 : « s’opposer à une densification excessive ».