Violence, pénurie et fin de règne
Si l’on additionne cette peur de la pénurie, ces images archaïques de files d’attente aux pompes à essence, les préfectures qui demandent aux gens de faire preuve de sens civique, les gens qui se débrouillent, l’idée que l’on va manquer d’essence.
Si l’on additionne ces images archaïques à celles que l’on a vu répétées de violences autour des manifestations, de protestations contre la loi travail, et bien on a le sentiment d’un pays qui n’est plus tenu, qui part en morceau, qui se disloque littéralement, sans parler des considérations sur les stratégies internes de tel ou tel syndicat, pourquoi la CGT est gauchiste, et pour des considérations de survie prend la population en otages, sans se soucier de ce que ressentent les gens ordinaires dans un pays normal .
Vous n’avez pas remarqué, mais il y a exactement une semaine dans un grand journal, Ouest-France, un éditorial incendiaire a été publié en date du 15 mai, qui s’intitule « violence à Rennes ça suffit ». Éditorial signé par Monsieur François Régis Hutin, c’est à dire qu’il est important, puisqu’il est signé du Président de ce journal, journal des modérés, de la démocratie chrétienne, qui n’en peut plus. Il dénonce l’impuissance totale du pouvoir ; va t’on vivre encore une année en France dans ce climat insurrectionnel, une année entière c’est-à-dire jusqu’à la fin du mandat de François Hollande.
Ce même journal ironisait sur le voyage en Afrique de François Hollande pendant que le pays se disloque ; regardez maintenant ce qui se passe cette fois, c’est Manuel Valls, premier ministre en voyage à l’étranger pour des raisons honorables, la Grande France, capable de ramener la paix au Proche-Orient, ou bien pourquoi pas un devoir de mémoire, mais pendant ce temps là, ici, le pays n’est plus tenu en arrière, ici cela ne va pas pendant que les dirigeants se promènent.
Un pouvoir impuissant
Un pouvoir impuissant à tenir ses promesses essentielles.
- Quelle était la promesse essentielle de François Hollande ? Pas les chiffres du chômage, c’était de ramener un débat public apaisant, de ramener la France dans la voie de l’apaisement ;
- Quelle était la promesse essentielle de Monsieur Valls d’être un premier ministre de l’ordre. Il n’y a ni apaisement, ni débat paisible rationnel, il n’y a que le désordre.
- On a vu qu’une poignée d’anarchistes peut défier les forces de l’ordre, des jours et des jours, on a vu qu’une voiture de police peut-être brulée. On a décoré l’agent de police, la voiture n’en a pas moins été brulée par trois troublions. On pourra toujours faire un exemple c’est arrivé.
Un responsable du parti écologiste réclame des arrestations préventives de ceux qui représentent un trouble potentiel avant les manifestations. Il y a un désir certain d’ordre y compris dans les rangs de majorité, qui souligne par contraste l’impuissance réelle du pouvoir maintenir l’ordre.
C’était Emmanuel Macron secoué en Corrèze qui déclare : « on n’en a assez du désordre » Cette petite phrase lapidaire qui souligne effectivement que plus rien n’est tenu.
Une impression de débandade
Les enjeux de pouvoir de Emmanuel Macron ajoute à l’impression de la débandade.
On a parlé cette semaine de l’habitude qu’a l’Élysée en ce moment de recaser les amis des pouvoirs dans des places un peu confortables ; et oui cela sent la fin. C’est dans un an la fin.
A l’approche de la fin du quinquennat ; les parachutages des amis du pouvoir se poursuivent. Les promesses du candidat Hollande sont loin … « Le point »
On voit effectivement les ministres qui ont chacun leur stratégie ; on parle beaucoup d’Emmanuel Macron, c’est à la mode, mais Manuel Valls fait ses propres meetings, ce qui fait qu’il y a des gens qui sont censés travailler en équipe et qui le font certainement pour le bien de l’état, mais qui parallèlement ont la tête ailleurs vers l’avenir . La débandade du chacun pour soi
A noter :
- Arnaud Montebourg, qui n’est plus ministre, déclare « je ferai usage de ma liberté » et pose dans le journal le Parisien comme le leader d’une France, qui se redresse contre le diktat européen, et
- Thierry Mandon, qui est ministre, s’interroge sur l’impuissance totale des pouvoirs en France et leur légitimité et déclare « Il faut revoir la façon dont on dirige le pays » dans Le Journal du dimanche. Ce qui veut dire dans ses déclarations, que les classes dirigeantes en France sont imbues d’elles-mêmes et imposent des autorités illégitimes à des entités de plus en plus complexes.
C’est très intéressant la débandade, c’est le moment où l’on commence à réfléchir. Il aurait fallu peut être le faire avant. Pendant ce temps là dans le pays réel, on cherche de l’essence.
Les bons de rationnement de la dernière guerre devtaient être remis en circulation…
La France a atteint son niveau le plus bas !…A feu et à sang, pillée par nos gouvernants qui ne pensent qu’à leur enrichissement personnel, à leur fin de mois et aux retraites dorées…
Si au moins ils avaient quelques compétences, expériences…
Ils n’ont jamais travaillé en entreprise et se préoccupent plus de leurs souliers vernis, d »effectuer des réformes absurdes pour se donner bonne conscience et de prouver qu’ils existent.auprès des médias… …
Nous ne sommes plus en état d’urgence mais en état de siège !
Qu’attend le Sénat pour destituer le Président et son équipe de branquignols..?