Dimanche 22 Mai
de 10 h à 13 h
à
la Maison de la Presse
Dans son ouvrage L’imposture de l’art contemporain (Ed. Eyrolles), l’artiste Aude de Kerros dénonce l’utopie financière qui entoure l’art contemporain. Elle assure que grands collectionneurs, mécènes et administrations sont complices pour fabriquer artificiellement la cote des œuvres d’art et tirer les prix vers d’hallucinants sommets :
Source : France 24, mardi 24 novembre 2015
Aude de Kerros : « L’art contemporain est devenu une liquidité internationale puisque dans la globalisation, un certain nombre de gens font circuler de l’argent de poche sans que les douanes, les banques ou le fisc y mettent le nez… »
Aude de Kerros est graveur, peintre et essayiste. Elle a publié de nombreux ouvrages comme «L’art caché : les dissidents de l’art contemporain» ou «1983-2013 Années noires de la peinture : Une mise à mort bureaucratique ?». Lauréate du Prix Adolphe Boschot de la critique d’art en 2012, elle publie régulièrement des articles de décryptage dans différentes revues. Dans son dernier livre, intitulé «L’imposture de l’art contemporain», elle revient sur les liaisons dangereuses de l’artiste, du financier et du fonctionnaire dans l’art contemporain qui, dans ce domaine, constituent un trio infernal.
«L’imposture de l’art contemporain. Une utopie financière» d’Aude de Kerros est publié aux Éditions Eyrolles.
Maison de la Presse
Adresse : 25 Rue Carnot, 95160 Montmorency
Téléphone :09 75 98 24 71
Aude de Kerros répondra à vos questions, comme celles du Haut Parleur :
Le HP :
Vous commencez votre livre en rappelant que lors de la crise financière et la faillite de Lehman Brothers, tout s’est effondré, sauf l’art contemporain. Ainsi, vous estimez que ce n’est pas de l’art, mais un placement purement financier…
Vous évoquez aussi cet art contemporain qui joue un rôle unificateur de l’humanité en conférant à chacun une place égale : chacun donne son avis, tout le monde a raison, tout le monde est artiste… N’est-ce pas aussi dans l’air du temps, où tout le monde est tout : on est écrivain quand on a un blog, cinéaste quand on publie une vidéo sur YouTube, chroniqueur ou éditorialiste quand on émet un avis à la télévision ou sur Internet sur les restaurateurs, les architectes, les décorateurs… Il n’y a plus de hiérarchisation avec des gens qui détiendraient le savoir au-dessus des autres…
Les réponses : Dimanche 22 Mai de 10 h à 13 h à la Maison de la Presse – Montmorency