
Enquête sur le stationnement
« En juin, une étude était réalisée en centre-ville mais également sur d’autres secteurs de la commune, sous la forme d’un suivi des véhicules en stationnement. La méthode adoptée pour l’enquête a fait l’objet d’un vif échange lors du conseil municipal du 29 juin.
Un code-barre
Un sujet engagé par Armelle Josseran, conseillère municipale Udi, qui interrogeait sur la légalité d’apposer un code-barre autocollant sur un pare-brise. «Il y a une question d’anonymat qui se pose lorsque l’on piste un véhicule», précisait l’élue avocate, en rapportant l’étonnement d’habitants, qui avaient constaté une vignette collée sur leur voiture. Nombreux s’interrogeaient sur la raison de la démarche. «Le véhicule est un bien meuble», a aussitôt enquillé, François Detton, lui-même avocat. «Mais alors, comment feriez-vous une enquête de stationnement anonyme», interrogeait à son tour Michèle Le Guern maire adjointe. «Par d’autres moyens que de coller des code-barres sur des voitures», lui a rétorqué l’élu d’opposition. «On est au 21e siècle», a tenté de justifier Michèle Berthy, maire (LR) de Montmorency. «Alors ça vous donne le droit de pister les véhicules des habitants ?», insistait François Detton. «La mairie est passée à côté en terme de droit, précise, depuis, Armelle Josseran. Le véhicule est un espace privé. J’espère que l’agence prestatrice de l’enquête s’est entourée de précautions», avertie l’élue indépendante. »
L’Echo Régionale 15 juillet 2015
L’enquête menée par l’équipe de la majorité municipale vise à définir les zones de stationnement payant. Le procédé employé pour réaliser cette enquête est définitivement une forme d’intrusion dans la vie privée, par l’intermédiaire des véhicules personnels.
Les Français sont actuellement révoltés quant aux restrictions, aux violations de liberté.
La ville de Montmorency est un exemple affligeant d’intrusion dans la vie privée a des fins non dévoilées. A nouveau la démonstration de cette « autorité démocratique », de Madame Le Maire, qui suscitent la perplexité, sinon l’inquiétude.
Après avoir exclu une partie des membres de sa majorité pour des raisons d’égo, Madame la Maire continue de porter atteinte à la vie privée.