Les portables bientôt autorisés en centre de semi-libertés
Certains prisonniers vont être autorisés à avoir des portables en cellule
Ce n’est rien, juste une absurdité de plus.
Alors que la Chancellerie « a promis un plan ambitieux de brouilleurs de téléphones portables », dans un mois un décret autorisera les portables dans les centres de semi-liberté et dans les centre d’aménagement de peines (Le Figaro).
Ce n’est rien, juste une aberration de plus.
Alors que des fouilles des cellules des détenus islamistes, après les assassinats de janvier, avaient été enfin effectuées et qu’elles avaient permis de découvrir des portables, des clés USB et des cartes SIM, la direction de l’administration pénitentiaire, pourtant forte de ce constat, va multiplier les risques à l’extérieur.
Selon une information du Figaro, la direction de l’administration pénitentiaire a validé l’autorisation mercredi 4 février des téléphones portables dans les centres de semi-liberté et dans les centres d’aménagement de peines. Des propos qui vont à l’encontre de mesures qui pourraient être prises pour lutter contre l’endoctrinement dans les prisons, selon certains responsables des gardiens de prison.
Une contradiction de plus
Selon RTL, les gardiens sont révoltés par la décision de la direction, surtout après les attentats qui ont endeuillé la France et le débat sur la radicalisation en prison
On se souvient des selfies de la prison des Baumettes, début janvier, selfies publiés par la suite sur les réseaux sociaux. Des prisonniers avaient utilisés des téléphones portables et avaient crée une page Facebook sur laquelle ils postaient leurs photos en prison, entre drogues, deal en tout genre, etc, etc.
Indigné, Le président du Conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti avait interpellé directement la garde des sceaux, Christine Taubira. Mais il n’en est rien, puisque dorénavant tout les prisonniers des centres de semi-liberté pourraient avoir droit à posséder un téléphone portable. Pourtant, on évoquait il y a quelques temps le fait d’implanter dans chaque prison des brouilleurs de téléphones portables. Certains avaient même déjà été posés.
Une exaspération de plus …
Selon RTL, les gardiens sont révoltés par la décision de la direction, surtout après « les attentats qui ont endeuillé la France et le débat sur la radicalisation en prison ». « Cela fait trois ans que la direction pénitentiaire ne pense qu’à cette disposition », se lamente un responsable pénitentiaire. Jean-François Forget, secrétaire général de l’UFAP-Pénitentiaire a ajouté ce matin sur RTL que l’ « On se moque de nos conditions de travail » et qu’il « y a trois semaines, on avait annoncé l’arrivée des brouilleurs de téléphone portables dans les prisons! »