Quand la Société Vinci affiche » L’autoroute est à vous « , c’est une « façon de parler »
En cette fin d’année, alors que les gilets jaunes s’expriment sur le niveau de vie, ce sont des faits qui sont passés inaperçus.
Le nouveau plan autoroutier d’un milliard d’euros annoncé par le gouvernement en septembre dernier s’accompagnait d’une hausse salée du tarif des péages, « comprise entre 0,3% et 0,4% par an entre 2018 et 2020 », pour financer 30 opérations routières du type échangeurs, ainsi que la création d’aires de covoiturage et d’aménagements environnementaux (murs anti-bruits, écoponts).
« Si l’on veut à la fois que notre équipement autoroutier corresponde à la qualité de ce que doivent être aujourd’hui, notamment au niveau européen, les moyens de transport, et si on veut prévoir des investissements, ça me paraît normal que ce soient les utilisateurs qui paient et pas l’ensemble des ménages », justifiait alors le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone.
Mais ce que les usagers ne savent pas, c’est que ces dernières hausses tarifaires résultent en réalité d’un bras de fer disputé, au printemps 2015, entre l’Etat et les sociétés concessionnaires.
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