Les villes de Montmorency et d’Enghien-les-Bains ont décidé de s’associer pour déposer un dossier auprès du ministère de la Culture. L’objectif est d’obtenir le label « Ville d’art et d’histoire » qui leur permettrait d’augmenter leur attractivité, notamment pour Montmorency.
Le projet commun d’obtention du label a été (re)lancé par Philippe Sueur, maire (Lr) d’Enghien-les-Bains, suggérant, d’associer les deux villes pour un même dossier auprès du ministère de la Culture.
Un diagnostic du tourisme dans la vallée de Montmorency, autour de pôles d’intérêt culturel, touristique et patrimonial a ainsi été établi.
Montmorency a l’histoire, Enghien l’artistique, marqué par une dynamique culturelle, impulsée par le centre des Arts et le théâtre du casino.
C’est une démarche qui concerne l’ensemble du territoire de la vallée de Montmorency. Elle est ainsi engagé par la Communauté d’Agglomération Plaine Vallée Forêt de Montmorency, amorçant une autour de la visite de la collégiale de Montmorency, qui va être dotée d’un outil en 3D, qui restituera virtuellement l’histoire du monument (coût estimé à 43 800 € HT)
D’autres édifices pourraient bientôt se doter du même outil. La forêt domaniale avec ses prieurés et ses polissoirs néolithiques, ainsi que les forts militaires, peu connus du grand public, feront l’objet de visites guidées dédiées.
Direction of Focus, Compass concept, 3d render
Villes ou Pays d’art et d’histoire
Le label « Ville ou Pays d’art et d’histoire » a été créé en 1985 par le ministère de la Culture et de la Communication en partenariat avec les collectivités territoriales. Il est attribué à des territoires, communes ou regroupements de communes, qui s’attachent à la valorisation et à la médiation de leur patrimoine.
Il a été attribué à 137 Villes et Pays d’art et d’histoire, qui s’engagent dans une démarche active de connaissance, de conservation, de médiation et de soutien à la qualité architecturale et du cadre de vie.
La mise en œuvre du label repose sur un partenariat entre l’État et les collectivités territoriales, formalisé, après attribution du label, par la signature d’une convention renégociable tous les dix ans. La collectivité doit inscrire le projet “ Ville ou Pays d’art et d’histoire ” au sein de la politique publique locale. Ce projet repose sur un dispositif transversal à l’action du territoire pour mieux accompagner les décideurs et les agents publics, mais aussi l’ensemble des acteurs locaux qui participent à la valorisation de l’architecture, du patrimoine, du paysage et à l’élaboration du cadre de vie.
Les services éducatifs des Villes et pays d’art et d’histoire sont organisés sous la responsabilité de l’animateur de l’architecture et du patrimoine, avec une équipe pédagogique comprenant des guides-conférenciers. Ces activités font souvent appel à des intervenants extérieurs : architectes, professionnels du patrimoine, artistes et autres professionnels d’horizons variés. Les actions pédagogiques et les ateliers portent sur l’organisation et l’évolution de la ville et de l’espace, urbain ou rural et s’inscrivent notamment dans le cadre de l’enseignement de l’histoire des arts.
1) AVANTAGES ET FISCALITÉ
Le ministère de la Culture et de la Communication apporte un soutien aux collectivités locales, qui est spécifique au territoire concerné et commun à l’ensemble des Villes et Pays d’art et d’histoire.
Outre un accompagnement financier pendant les cinq premières années de la convention, il se traduit par des formations à l’intention des animateurs de l’architecture et du patrimoine et des guides-conférenciers.
Les Villes et Pays d’art et d’histoire constituent, par ailleurs, un réseau national qui permet l’échange des expériences les plus innovantes.
2) CONTRAINTES
Le conseil national des Villes et Pays d’art et d’histoire, créé en 1995, émet un avis sur les retraits du label consécutifs au non-respect de la convention.
Le Haut Parleur 