UNE REINE SANS COURONNE !

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LOUISE DE SAVOIE, MÈRE DE FRANÇOIS IER
Le Musée national de la Renaissance vous propose une conférence intitulée
« Une reine sans couronne ? Louise de Savoie, mère de François Ier » :

le samedi 17 octobre à 14h30 à la salle Lucie Aubrac.

Mon fils, ce grand roi.
Mère d’un des plus célèbre des rois de France, Louise de Savoie est pourtant la grande oubliée des manuels d’histoire.
Fille du duc Philippe de Savoie et de Marguerite de Bourbon, Louise de Savoie (1476-1531) épousa en 1490 le comte d’Angoulême Charles de Valois (1460-1496), petit-fils de Louis d’Orléans.

La reine Anne de Bretagne, épouse du roi Louis XII, n’ayant donné naissance qu’à un héritier mâle mort au bout de quelques jours en 1502, le fils de Louise, François d’Angoulême, devenait l’héritier du trône.

Veuve à dix-neuf ans, elle se consacre à l’éducation de ses enfants. Son unique objectif devient de bien préparer son fils, son « César bien aimé » à l’accession au trône.
François Ier est proclamé roi de France en 1515 tandis que sa sœur Marguerite devient successivement duchesse d’Alençon puis reine de Navarre et de de fait future grand mère du roi Henri IV.

Très fière de son fils, Louise de Savoie joua un rôle capital au début du règne de François Ier. Elle est deux fois régente de France pendant les campagnes italiennes de son fils : en 1515, lorsqu’il partit battre les Suisses à la bataille de Marignan, puis à nouveau en 1525-1526.
La régence de Louise de Savoie est de première importance après la capture du roi lors de la bataille de Pavie car, du fait de son expérience, elle peut organiser la continuité du royaume et une contre-offensive diplomatique contre l’empereur Charles Quint. Elle y déploie toute son énergie et s’illustre par ses succès diplomatiques permettant les alliances avec l’Angleterre de Henri VIII et l’empire ottoman de Soliman le Magnifique, et finalement obtenir la libération du roi François Ier le 19 février 1526 contre la détention de ses fils aînés François et Henri.

Elle a encore l’occasion de s’illustrer en négociant, au nom de son fils, avec Marie de Luxembourg et Marguerite d’Autriche, gouvernante des Pays-Bas espagnols, sa belle-sœur, tante de Charles Quint, la paix des Dames, signée à Cambrai le 5 août 1529, qui n’est toutefois qu’une accalmie dans l’affrontement entre le roi de France et l’empereur mais qui permet la libération de ses petits-enfants François et Henri (contre l’énorme rançon de deux millions d’écus d’or)..

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