C’est une constante depuis le début de son quinquennat: chaque fois qu’il est pris d’angoisse sur la panne de croissance qui a saisi l’Europe – et singulièrement la France – François Hollande en appelle à la générosité de l’Allemagne et de ses surplus financiers.
Aujourd’hui, c’est sous l’angle de la déflation qui menace l’Europe qu’a choisi d’attaquer le président français. Pour éviter la chute des prix et la dépression qui ne manquerait pas de l’accompagner, il appelle donc Angela Merkel à pousser les feux en matière d’investissement et à augmenter ses salaires. Une fois n’est pas coutume, ses arguments épousent presque mot pour mot ceux de la Bundesbank, qui a exhorté Berlin à tourner le dos à la rigueur salariale, déclenchant au passage une belle polémique dans les rangs patronaux Outre Rhin.
Mais, à force, peut-être qu’Angela va finir par craquer.
Que fait l’ Elysée ?
Source : Les Echos