Les retraités imposables se verront prélever annuellement 0,15% sur leur pension, pour contribuer au redressement de la sécurité sociale en 2013, et au titre de la Contribution solidarité autonomie à partir de 2014. Le taux d’imposition sur les pensions passera à 0,30% en 2014.
Les pensions des retraités imposables seront soumises à un prélèvement annuel de 0,15%, pour aider au redressement des comptes de la Sécurité sociale en 2013 puis, à partir de 2014, pour financer la dépendance.
Il s’agit ainsi de soumettre les retraités à la « contribution solidarité autonomie » (CSA), créée en 2004 pour financer la dépendance des personnes âgées, alors qu’ils en sont actuellement exemptés. C’est légitime, elles ont déjà contribuées et bon nombre d’entre elles vendent leurs biens pour payer cette dépendance.
Le premier ministre Ayrault avait exclu d’augmenter le taux de CSG pour les retraités en 2013, mais laissé entendre que les retraités les plus aisés pourraient dans l’avenir contribuer au financement de la dépendance au nom de la « solidarité intergénérationnelle ».
Evoquant le « grand chantier » du financement de la dépendance, Ayrault avait indiqué sa volonté de regarder « comment la solidarité intergénérationnelle pourra jouer pour les retraites les plus importantes ».
Faux : l ’impact touchera les milliers de retraités qui seront, pour la première fois, imposables en 2013, du fait du gel du barème sur l’impôt, cela après le gel voulu par le gouvernement pour l’année 2012 et 2013.Le pouvoir d’achat des retraités subit et subira une véritable baisse.
Après la canicule de 2003, le gouvernement Raffarin avait instauré une « journée de solidarité », à l’origine le lundi de Pentecôte pour financer la dépendance.
Quelle que soit la modalité retenue (suppression de RTT, heures supplémentaires non rémunérées …), les employeurs versent la CSA sur la base des rémunérations versées normalement pour une journée.
Cette mesure apparaît comme un premier pas vers une plus large mise à contribution des retraités dans le cadre de la réforme de la dépendance promise par François Hollande et annoncée avant 2014 par le chef du gouvernement.
Parmi les pistes envisagées, de l’alignement du taux réduit de CSG sur celui pesant sur les revenus des actifs. Une mesure qui rapporterait 1,2 milliard d’euros selon la Cour des comptes.
Sur les retraites, l’état dit : « L’ensemble des branches contribuera à cette amélioration »
Faux : les régimes spéciaux et très avantageux, dont ceux d’EDF – GDF ponctionne la Caisse nationale d’Assurance Vieillesse ( CNAV). La prise en charge en 2005 de ce régime devait être financièrement neutre pour la CNAV, EDF versant une indemnité censée compenser les coûts supplémentaires. Ce n’est pas le cas. Tous les ans, les retraites versées aux agents EDF coûtent à la CNAV plus que les compensations, représentant 1,3 milliard au bout de sept ans.
Pour finir, de nombreux commentaires, comme celui de nos lecteurs et lectrices, qui nous ont été communiqués.
Certains ont tenu à rappeler que les retraités ne vivaient et ne dépensaient pas que pour eux-mêmes. Dans le contexte actuel de crise économique et de chômage record, bon nombre de retraités doivent venir en aide à leurs enfants et leurs petits-enfants. « Les retraités aident aussi leurs enfants en difficulté à survivre ».
D’autres soulignent l’injustice fiscale inadmissible et n’y vont pas avec le dos de la cuillère pour exprimer leur sentiment envers ces dispositifs fiscaux. En effet, l’état estime que les retraités sont privilégiés par rapport aux jeunes.
Les retraités d’aujourd’hui rappelle qu’ils étaient les travailleurs d’hier, et que d’ailleurs, ils travaillaient bien plus (en nombre d’heures) que les actifs d’aujourd’hui.
A l’instar de l’un de nos contacts, qui trouve cette proposition purement et simplement ingrate et inadmissible :
« Beaucoup ont travaillé (et cotisé) plus de 40 heures par semaine, avec moins de vacances ». De plus, la comparaison entre le patrimoine des 40 ans et celui des 60 ans paraît plus qu’inapproprié. Pour une de nos lectrices, « comparer le patrimoine des 30/40 ans et celui des 60/70 ans » est absurde « car c’est à partir de 30 ans que son futur patrimoine se construit « .
Il faut laisser les retraités tranquilles ! Si certains sont conscients de la situation de crise dans laquelle se trouve la France, ils estiment malgré tout que taxer les retraités n’est pas la solution la plus appropriée. Pour eux, il convient de laisser les retraités tranquilles et de supprimer d’autres niches fiscales beaucoup plus importantes, les avantages concédés à certaines catégories sociales, économiques et politiques. Les retraités ne sont pas un fardeau. Nombreux participent à la vie de la cité et s’investissent dans des associations, dans les activités locales et caritatives.











Le député PS René Dosière spécialiste du budget de l’Elysée
Selon lui, Valéry Giscard d’Estaing est l’ancien président qui coûte le plus cher au budget de l’Etat, avec 2,5 millions d’euros par an, devant Nicolas Sarcozy (2,2 millions) et Jacques Chirac (1,5 million). Ajouter a ceci le traitement mensuel des anciens présidents 6.000 euros, ni de la rémunération mensuelle de membre du Conseil constitutionnel 12.000 euros qui est le seul à le toucher.
Et pendant ce temps notre gouvernement ponctionne a tout va sur les retraites de nos vieux qui eux ont cotisés et ont été capables dans leurs activités a assurer la retraite de leurs ainés.