Quand Hollande reçoit un dictateur !
Le colonel Kadhafi, Bachar el-Assad …, le perron de l’Élysée croyait la page des dictateurs arabes invités en France tournée.
Deux mois après son accession à la tête de l’État, Hollande semble pourtant perpétuer la tradition présidentielle, mais en secret.
C’est en catimini que le « président normal » a reçu le 23 juillet dernier le roi de Bahreïn , Hamed ben Issa Al Khalifa, à la tête d’une dynastie sunnite au pouvoir depuis deux cents ans.
En effet, aucune mention sur l’agenda élyséen, aucune alerte à la presse ne sont venues annoncer cette visite de premier plan. « Cette rencontre était à l’évidence une réception officielle », dit cette même presse.
Pourquoi un tel silence ? Il faut dire que Bahreïn n’est pas n’importe quel pays. Cela fait un an et demi que le royaume réprime dans le sang la révolte chiite : la communauté majoritaire de ce minuscule État de 1 230 000 habitants (dont 550 000 nationaux) exige du pouvoir sunnite des élections libres et la fin des discriminations à son égard.
Des tensions qui, pourtant, restent extrêmement vives.
Coopération sécuritaire ? C’est Normal









