Plans sociaux : craintes pour l’après-6 mai
Le second tour de la présidentielle sera-t-il suivi d’un troisième tour douloureux sur le front de l’emploi ?
Dans un contexte conjoncturel difficile, certains salariés s’en inquiètent, à l’image de ceux de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois. Jusqu’à présent, l’exécutif s’active pour éteindre les incendies et déminer des dossiers industriels sensibles en pleine période électorale. Sur les deux premiers mois de l’année, 135 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) ont été notifiés, en baisse de 18 % sur un an.
Pour ajuster les effectifs, les entreprises recourent de plus en plus à d’autres dispositifs. Mais certaines sociétés pourraient aussi avoir reporté l’annonce de restructurations au lendemain des élections.
La croissance mondiale revue en hausse, à 3,5 % La dette des pays riches pas stabilisée avant 2015 L’Europe maillon faible
Une nouvelle contrainte pour les candidats à l’Elysée
Les deux rapports publiés hier à Washington par le Fonds monétaire international (FMI) pointent surtout les risques et les faiblesses de la zone euro.
Certes, l’institution multilatérale a relevé de 3,3 % à 3,5 % ses prévisions de croissance du PIB mondial. Mais elle a confirmé la légère récession en Europe. La zone euro reste, pour le Fonds, le principal risque d’une dégradation de la conjoncture internationale, comme l’a indiqué son chef économiste, Olivier Blanchard.
Une nouvelle crise des dettes souveraines n’est pas exclue. Le FMI met aussi en garde contre les excès d’austérité qui pourraient plonger l’ensemble des pays industrialisés dans la déflation. Il appelle la Banque centrale européenne à baisser ses taux directeurs et les banques européennes à se recapitaliser pour éviter un assèchement du crédit. Dans son rapport consacré aux évolutions budgétaires, le Fonds n’entrevoit pas un début de stabilisation avant 2015.










